Contribuer à la diffusion de nouvelles pratiques d’action collective : c’est la haute prétention de ce petit festival.

L’association ATIC (Actions pour des Territoires d’intelligence collective) œuvre toute l’année auprès de professionnels et d’usagers des services publics pour retisser du lien social à partir de l’échange de savoirs et de pratiques. La finalité des projets que nous conduisons est de construire de la mobilisation collective pour changer des conditions de vie ou de travail insatisfaisantes.

Nous ne croyons pas qu’il suffise d’apprendre à mieux communiquer pour mieux vivre ensemble dans une société fragilisée par le repli sur soi ou sur de petits groupes d’appartenance, par le déni ou la banalisation de la violence et de l’oppression. Beaucoup s’entendent sur le fait qu’il faille changer un monde qui génère plus d’inégalités et moins de solidarités. Et beaucoup sont à la recherche du comment…

Avec « le Plus beau théâtre du Monde », notre intention est de proposer au grand public l’opportunité de découvrir ou consolider des pratiques innovantes qui répondent à différents besoins relevant du « vivre ensemble » et dans le cadre desquelles la dimension humaine n’est pas négligée au profit de la maîtrise technique…

Nous espérons que cette expérimentation de modalités concrètes permette aux festivaliers de renouer avec une certaine confiance, qui est le fondement de la démocratie comme des processus d’émancipation : confiance dans le rôle que chaque acteur souhaite prendre dans le théâtre social ; confiance en sa propre capacité au changement ; confiance en la possibilité d’agir avec les autres sur les structures qui organisent la société, la culture, l’économie…

Si depuis sa fondation en 2005, le Plus beau théâtre du monde est une biennale, il aura lieu dorénavant tous les ans. Elsa Bonal assure la direction de ce festival.